Le président du Conseil national des droits de l’homme réitère la position ferme de l’Algérie sur la question sahraouie.

Le Président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), M. Abdelmadjid Zaâlani a reçu, mardi 22 février 2022, l’Ambassadeur de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) en Algérie, M. Abdelkader Taleb Omar qui lui a rendu une visite de courtoisie et lui a présenté ses félicitations à l’occasion de son élection à la tête du conseil.

A cette occasion, M. Zaâlani a réaffirmé la position de l’Algérie envers la question sahraouie, qui repose sur la légalité internationale et la loyauté aux principes de la Glorieuse Révolution du 1er novembre, indiquant que l’Algérie demeure fidèle à ses positions constantes en faveur des causes justes dans le monde et de la cause sahraouie, en particulier, que nous considérons comme question de décolonisation et une violation flagrante du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Soulignant que la lutte légitime du peuple sahraoui doit être soutenue par l’opinion publique à travers les organismes et les organisations des droits de l’homme, afin de trouver un écho dans les tribunes de l’ONU qui est tenue d’émettre des décisions contraignantes pour permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit légitime à l’autodétermination, le Président du CNDH a mis en avant le rôle des médias dans la sensibilisation à la justesse de la cause sahraouie, à travers les tribunes mondiales pour obtenir davantage de soutien et de mobilisation internationale.
Lors de la rencontre, l’ambassadeur sahraoui s’est attardé sur les exactions commises par l’occupation marocaine contre les civils sahraouis en l’absence de la communauté internationale et les missions des Nations Unies, citant notamment le cas du citoyen sahraoui enlevé à Dakhla, il y a quelques semaines, dans d’obscures circonstances sans qu’aucune enquête ne soit diligentée par les autorités d’occupation qui ont dit qu’il était mort brûlé.
M.Taleb Omar a précisé que les crimes de l’occupation ont pris une grave tournure se transformant en crimes de gangs contre des civils sans défense dont les droits sont quotidiennement bafoués.
Les deux parties ont convenu de renforcer la coopération entre le CNDH et son homologue sahraoui et l’action militante pour faire pression sur la communauté internationale afin que le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination soit consacré sur le terrain.