Organisation d’une journée d’étude sur défis et perspectives d’autodétermination au Sahara occidental.

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a organisé, ce mardi 29 mars 2022, en collaboration avec la Faculté des sciences politiques et des relations internationales-Université d’Alger 3, une journée d’études intitulée « Défis et perspectives d’autodétermination au Sahara occidental.

A cette occasion, le Président du CNDH, M. Abdelmadjid ZAALANI a rappelé, la position de l’Algérie à l’égard de la cause sahraouie, « s’appuyant sur la légitimité internationale et la fidélité aux principes de la révolution du Premier Novembre ».

Les interventions au séminaire dirigé par Docteur Fatma Zohra FILALI , ont porté sur la cause sahraouie dans ses multiples dimensions, telles que « la cause sahraouie entre le droit à l’autodétermination et la diplomatie de marchandage », présentée par Docteur Mahmoud Chergui de l’Université de Blida, ainsi que les défis et les perspectives de la cause sahraouie abordée par Docteur Sahel Makhlouf.

Intervenant par visioconférence, le représentant permanant de l’Association américaine des juristes (AAJ) et coordinateur général du Groupe de soutien de Genève pour la protection et la promotion des droits de l’homme, Gianfranco Fattorini a évoqué les moyens de faire connaître la cause sahraoui juste.

Pour sa part, l’avocat et professeur universitaire à l’université de Madrid et le militant des droits de l’homme, Manuel Ollé Sesé a analysé, par visioconférence, l’approche juridique inhérente à la protection des militants sahraouis poursuivis dans des affaires au niveau international.

Le Président de la Commission Nationale Sahraouie des droits de l’Homme, Aba Salek al-Hissen a mis en avant « les violations multiples et flagrantes du makhzen marocain contre le Peuple Sahraoui.

L’ensemble des recommandations ayant sanctionné cette journée d’études, issues des interventions et des débats, portent sur l’importance de se focaliser sur la dimension humaine dans la question sahraouie et de dénoncer les tentatives du Makhzen de spolier les terres et d’effacer l’identité sahraouie.